COVID19, Guerre en Ukraine : quels impacts pour votre pouvoir d'achat et vos impôts ?
Les yeux sont rivés aujourd’hui sur l’inflation. Amorcée depuis la sortie progressive de la crise du Covid-19, la hausse des prix s’accélère sous l’effet de la guerre en Ukraine.
Comment va évoluer le pouvoir d’achat ? Des hausses d’impôts sont-elles à prévoir ?
Tour d’horizon des prévisions à fin mars.
Un envol de l’inflation...
+0,2 % en décembre 2021. +0,3 % en janvier. + 0,8 % en février. L’inflation s’installe en France depuis la sortie progressive de la pandémie. À fin février, Sur une année, l’augmentation des prix est de 3,6 % sur une année glissante. L’explication ? Un déséquilibre entre l’offre et la demande depuis plusieurs mois. Avec le ralentissement de la crise sanitaire, la consommation des ménages a repris. La demande s’est cependant heurtée à une offre insuffisante liée à une pénurie de matières premières et à une production ralentie.
La guerre en Ukraine renforce ce phénomène. Pétrole, gaz, métaux, blé : les territoires russe et ukrainien regorgent de matières premières essentielles à la production de multiples biens de consommation courante. Leur raréfaction, due au conflit, entraîne une flambée des prix. Ainsi, le pain et les céréales - produits à base de blé dont l’Ukraine est l’un des plus grands producteurs -, ont vu leur prix grimper de 2,7 % en février. Le coût des produits frais et des légumes a explosé avec des hausses respectives de 5,9 % et de 5,8 %. Quant au baril de pétrole, il évolue fin mars entre 110 et 120 dollars, se rapprochant du record de 2008 à 140 dollars.
Les prévisionnistes tablent en 2022 sur une inflation aux alentours de 4 à 5 %, au niveau de la crise de 2008. La prudence s’impose néanmoins. Plusieurs facteurs peuvent influencer l’évolution des prix : un engagement des pays européens dans la guerre, les élections présidentielles ou encore les arbitrages de la Banque Centrale Européenne.
Continuera-t-elle à maintenir ses taux directeurs inchangés pour soutenir l’économie, ou les augmentera-t-elle progressivement pour contrer l’inflation ?
Des hausses d’impôts sont-elles à prévoir ?
Depuis 2020, l’État a ouvert les vannes budgétaires pour soutenir l’économie et faire face aux restrictions liées au Covid-19. Avec la guerre, de nouvelles dépenses exceptionnelles sont à prévoir. Si à fin mars, le gouvernement français semble ne pas se diriger vers une hausse des dépenses militaires, il annonce néanmoins un plan de résilience économique et sociale. Doté de 6 milliards d’euros, il doit aider les particuliers et entreprises à faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine.
On peut raisonnablement imaginer que ces efforts budgétaires pèseront à plus ou moins long terme sur les ménages. À l’heure actuelle, aucun programme présidentiel n’en fait mention directement. Les mesures annoncées s’orientent plutôt vers des réductions d’impôts et de TVA, sauf chez certains candidats pour les hauts revenus. Cependant, les décisions du futur chef d’État ne pourront s’affranchir des contraintes économiques et géopolitiques du moment.
Préparer votre avenir financier et fiscal
Si l’avenir reste très incertain, se préparer d’ores et déjà à une hausse de la fiscalité semble judicieux. Plusieurs pistes existent pour réduire ses impôts et défiscaliser. Accessible à tous, le don solidaire à des associations reconnues venant en aide aux Ukrainiens permet de réduire ses impôts. La défiscalisation immobilière est une autre solution envisageable, la pierre restant une valeur refuge en temps de crise.
Il peut cependant être difficile de définir sa stratégie financière dans un contexte aussi mouvant.
Un conseiller en patrimoine et expert en immobilier peut vous aider à maîtriser les risques et à trouver des solutions pertinentes et adaptées en fonction de l’actualité et des prévisions.
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